"UNS"

Ce trio sans basse est une cellule de travail qui manipule ses compositions jusqu’à y trouver l’évidence naturelle. Le pluriel devient singulier, UNS… Leur répertoire invite à l’évasion et explore diverses influences : cette musique voyage entre évocations folkloriques et musique contemporaine, en passant par diverses formes du jazz, comme une évidente synthèse de ce que nous sommes.


Leur album est sorti sur le label MiRR/l’Autre Distribution.
Antoine Viard : sax alto
Karsten Hochapfel : guitare
Benjamin Sanz : batterie
Une musique franche et intimiste, une écriture très fine, qui dégage une vraie singularité.
Citizen jazz
Reprenons le titre de l’une de leurs compositions “Chapeau bas” !
Jazzophone
Il faudrait parler d’art naïf. Non parce que cette musique à l’insouciance ébahie des crédules, mais parce que tout y paraît brut, spontané. Regardez la pochette. Ces dessins d’Isaïa Sanz (le fils du batteur Benjamin) sont à l’image des rythmes et des mélodies : tremblants, maigres ou ronds, parfois gribouillés. La poésie commence peut-être dans ce refus de la plaisante apparence. Que l’on adhère ou non aux improvisations de Sanz, Antoine Viard (alto) et Karsten Hochapfel (guitares), il faudra faire avec. De là , l’idée d’une substance pure, dont le goût deviendrait accoutumance. “Uns” signifie “nous”, en allemand. Ce “nous” ne rejette personne. Il est inclusif – terme évidé par la psychologie néolibérale, qui retrouve tout son éclat dès qu’il se rapporte à cette formation première de l’art : faire corps.
Télérama
Teaser
Extrait du concert Ă la Dynamo de Banlieue Bleues